Si les courses constituent un moment particulier, où les dromadaires courent sans jockey mais avec des robots pour éviter les erreurs du passé sur l’exploitation d’enfants, il est important de savoir que le Coran interdisant les paris d’argent, il s’en découle une grande différence avec notre culture des courses hippiques en France.
Les concours de beauté revêtent une immense importance, cela passe par catégorie : couleur, sexe, mais aussi individuel ou par groupe issu du même élevage. En fait, on comprend bien que la culture nomade, si elle sensible à la course, est d’abord orientée vers l’élevage et donc la sélection. En extrapolant dans le désert il vaut mieux aller loin que courir vite.
A l’occasion du deuxième salon des Camélidés, nous allons essayer de développer cette idée tendant vers la sélection des plus beaux sujets, et essayer d’organiser un concours français voire européen, en demandant aux propriétaires qui le souhaitent de nous adresser des photos et un vidéo pour un concours virtuel puisque les problèmes de virus (et pas la Covid) ne permettent pas à nos amis européens de venir chez nous.
Pour en revenir à ce festival, les installations dédiées à cette manifestation sont juste phénoménales : tribunes géantes, tentes climatisées, voies d’accès incroyables… qui concrétisent à elles seules le propos que nous tenait le président de l’ ICO (International Camel Organisation) Fahad F. Bin Hithleen, « les dromadaires, nous les bédouins, nous leur devons la vie. »
Bien sur le gagnant devient une célébrité nationale et la fierté du propriétaire est sans partages, sans doute faut-il être encore plus impressionné par ces groupes de 30 dromadaires jugés par leur beauté et leur harmonie de groupe.
Pour avoir passé des heures à les observer, c’est sans doute le caractère serein et paisible qui est le plus frappant et qui témoigne aussi de la qualité des soins qui les entoure. Comment ne pas citer le Docteur Wathig Hashim, impressionnant de gentillesse, de simplicité, avec son éternel sourire.
Souvenir d’une arrivée un soir en plein désert, accueilli par un groupe de trente dromadaires sublimes, conduits par quelques cavaliers et venant à notre rencontre au soleil couchant.







